Après des études en communication et médiation culturelle (Diplôme du CELSA Sorbonne Université et DESS à l’Université de Paris III Sorbonne-Nouvelle) et des expériences professionnelles à Londres et New York où elle a vécu plusieurs années, Anne-Laure revient à ses premières amours et décide de prendre des cours de théâtre à Paris. Bilingue anglais, elle se forme avec les méthodes de Stanislavski et de l’Actors Studio à Acting International et Method Acting Center, où elle participe également à un atelier de scénaristes pendant un an (comme pour Shakespeare, un bon acteur est un acteur qui s’est également formé à l’écriture !). Elle suit les cours publics d’interprétation de Jean-Laurent Cochet puis continue aujourd’hui encore à aiguiser son art en effectuant des stages notamment avec John Strasberg de l’Actors Studio.
Elle réussit le challenge de faire dix-huit personnages hauts en couleurs dans une pièce jeune public, puis tourne dans des courts-métrages dont deux tournés en anglais et qui obtiennent des prix et nominations dans des festivals en France et à l’international (concours international américain Filmaka parrainé notamment par Wim Wenders, FortLauderdale International Film Festival de Miami, Festival Paris Courts Devant).
Fidèle aux metteurs en scène et réalisateurs avec lesquels elle peut travailler, elle fera trois courts-métrages avec Michel Grangenois, dont le dernier "Mon Papa" sera parrainé par Olivier Assayas. Ses films abordent toujours des questions de justice sociale, ce qu’elle a à cœur de raconter aussi. Elle remonte sur les planches avec joie pour retrouver Romaric Poirier avec qui elle avait déjà travaillé dans une comédie dramatique "Noël le Grand Déballage", et à l’image avec Laetitia Colombani et Benoît Forgeard dont le 2èmelong-métrage "Yves" a été projeté en clôture de La Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en 2019. Elle tournera aussi dans des séries pour M6, France 2 ou TF1.
A travers des rôles de mère qui ne recule devant aucun sacrifice pour assouvir sa tristesse, de comédienne de théâtre victime et femme en détresse, de militante anti-avortement véhémente et agressive ou de kinésithérapeuthe bienveillante et hyper empathique - dans les films de Yoan Lapierre, Jules Cales, Alexandra Valès et Camille Castel-Legrès - Anne-Laure enchaîne les personnages sympathiques et doux, mais elle s'amuse aussi à passer à des rôles au caractère bien trempé et revêche.
Elle a également participé à un clip de hip-hop aux côtés de Jo Prestia et Afif Ben Badra dans un rôle de mafieuse, un projet initié par un ami spécialiste de gastronomie, une expérience qu’elle a adoré.